2003/11/14 Confessions de Charlotte, la chouette hulotte

22/07/2009

Faune & Flore

Les confessions de Charlotte

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Je suis une chouette hulotte et l’on m’a surnommée Charlotte. J’avais à peine quelques mois, lorsque Paul Abi Rached, président de l’association TERRE, m’a trouvée, enfermée dans une cage, chez un vendeur d’oiseaux. Son association m’a adoptée. Je fus soignée et bien nourrie.

 
Charlotte la star !

 
Durant l’été, dans le jardin, au siège de l’association, des animateurs ont organisé des ateliers pour me faire connaître aux enfants. Des petits yeux curieux m‘ont observée attentivement. Ils m’ont dessinée ou prise en photo. Ils ont même appris à imiter mon lugubre hululement. Ils ont découvert, à leur grand étonnement, que les chouettes ne portent pas malheur. Au contraire, elles sont utiles à l’homme car elles senourrissent de petits rongeurs, de musaraignes et de gros insectes.Nous sommes des oiseaux rapaces nocturnes et nous ne chassons que de nuit. Nous repérons notre proie avec précision grâce à notre ouïe remarquable.
 
Les enfants ont observé aussi mes pelotes de réjection faites d’éléments que je ne digère pas : os, dents, poils…

 
Quel avenir pour Charlotte ?
 
Après un séjour inoubliable chez les hommes, j’ai été relâchée dans la vallée de Nahr Beyrouth. Et, depuis, je cherche toujours un partenaire pour m’accoupler. C’est en automne, qu’a lieu la parade nuptiale, à moins qu’un chasseur inconscient ne mette fin à mes jours.

 
Charlotte, à l’âge de 3 mois. Les chouettes ne pondent qu’une fois par an. Elles peuvent élever jusqu’à cinq petits.

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