17/12/2023
Tous les sorties en motoneige sont encadrées par un guide professionnel pour assurer aux participants une expérience sûre et inoubliable au cœur de la nature. Les options sont nombreuses: faire une sortie de rêve pour aller déjeuner aux Cèdres (deux heures trente à trois heures de route), se promener sur les crêtes autour du Mzaar, entourées des différentes chaînes de montagnes, surplomber la plaine de la Békaa, les ruines de Faqra, pique-niquer sur les hauteurs... Pour être initiés à cette activité, les apprentis conducteurs sont emmenés sur des circuits déjà tracés, damés, balisés en bordure des pistes de ski. Il est beaucoup plus compliqué de conduire ces engins sur une neige fraîche.
Qui peut conduire ?
Tout adulte peut piloter un de ces engins. Pas besoin de force physique ni de qualités particulières pour le dompter. Les ados, accompagnés d'un adulte, peuvent conduire sur certains circuits. Les motoneigistes doivent porter des tenues protectrices bien isolées : vêtements chauds et imperméables (tenues de ski), gants, lunettes de protection et bottes à semelle en caoutchouc. Pour les randonnées, conducteurs et passagers doivent porter un casque.
La sécurité, une priorité
Les motoneigistes doivent toujours se déplacer par groupes d'au moins deux véhicules. Le Higland club ne loue aucune motoneige sans accompagnateur. Il faut compter un guide pour 3 ou 4 skidoos. Il roule en tête, définit la vitesse du groupe (25 à 30km/h maximum) et les autres conducteurs doivent rester dans ses traces sans jamais le dépasser. Avant toute randonnée, le responsable du groupe vérifie les prévisions météorologiques, s'assure du contenu de la trousse de secours et des outils de réparation. Pour le propriétaire du club, 99% des accidents arrivent avec les skidoos privés qui vont à l'aventure.
Origine du skidoo
Le nom skidoo (ou ski-doo) est employé comme terme quasi-générique pour parler d'une motoneige. Le premier Ski-Doo, une marque de motoneige, fabriqué par Bombardier Produits récréatifs, est lancé en 1959. Le nom devait être originalement Ski-Dog, le «g» mal imprimé dans le texte envoyé à la maison de publicité s'est transformé en «o» dans la campagne publicitaire. Le véhicule trouve dès le début une clientèle auprès des missionnaires, trappeurs, prospecteurs soit toute personne appelée à se déplacer sur les neiges des régions isolées. Mais il connaîtra le grand succès auprès des sportifs et des amateurs de randonnée, un marché qui lui ouvre les portes de la production de masse.
