La ville a été choisie le 6 juillet 2011 dès le premier tour face à Annecy (France) et Munich (Allemagne). Après une série de métropoles (Nagano, Salt Lake City, Turin, Vancouver et Sotchi), ces Jeux marquent le retour de la compétition hivernale dans une petite ville de montagne. Ils se dérouleront autour de deux sites principaux: la ville littorale de Gangneung qui accueillera les épreuves de curling, patinage, hockey... et la station alpine d'Alpensia.
De nouvelles épreuves apparaîtront à PyeongChang, si bien que le total de médailles d'or sera porté à 102. Le snowboard Big Air mettra beaucoup d'ambiance. Les autres nouveautés contribueront à gommer les différences hommes-femmes: départ groupé hommes et femmes de patinage de vitesse, double mixte de curling et ski alpin par équipes mixtes.
Le logo officiel
Il reprend deux caractères stylisés du hangeul, l'alphabet coréen: le P de Pyeong et le Ch de Chang. La première lettre représente un lieu de rassemblement où trois éléments sont en harmonie: le ciel, la terre et l'homme. La seconde lettre symbolise la neige, la glace et la venue à PyeongChang de gens des quatre coins du monde. Le tout aux couleurs olympiques!
Les mascottes
Soohorang et Bandabi sont respectivement les mascottes des Jeux olympiques et paralympiques de Pyeongchang 2018. Soohorang est un tigre blanc, animal majeur de la culture coréenne. Il apparaît très souvent dans les contes en incarnant un être fort et protecteur. Bandabi est un ours noir d'Asie. Banda dérive de ban-dal signifiant demi-lune comme celle que portent les ours noirs d'Asie sur la poitrine.
Les médailles
Inspirées par la culture et les traditions coréennes, leurs lignes évoquent la texture des troncs d'arbre, symbole du travail entrepris pour développer la culture coréenne et les Jeux eux-mêmes. Lee Suk-Woo, le célèbre designer qui les a créées, a incorporé le Hangeul par l'intermédiaire d'une série de consonnes en trois dimensions pour écrire les mots «Olympic Winter Games PyeongChang 2018».
Le ruban, fait de gapsa, tissu traditionnel coréen, de couleur bleu sarcelle et rouge pâle est également brodé de motifs Hangeul et autres symboles. Elles seront les plus lourdes jamais conçues pour des JO: 586g pour l'or, 580g pour l'argent et 493g pour le bronze.
Slogan: Passion. Connectée
Le slogan de PyeongChang 2018 fait référence à un monde où tout le monde est connecté par la passion commune des sports d'hiver. À l'occasion des Jeux, Séoul lance un réseau de 5G, 20 fois plus rapide que ce qui existe aujourd'hui, et qui s'appuie sur les technologies d'onde radioélectrique de la bande de fréquence 28 GHz qui existent déjà dans le domaine spatial. Les spectateurs pourront partager les images, le son, les sensations et l'ambiance vécue dans les stades, en filmant les épreuves les plus rapides... Les Coréens espèrent aussi réaliser des Jeux olympiques sans barrière linguistique grâce à la meilleure technologie mondiale de traduction automatique.
Jeux de la réconciliation et de l'exclusion
Ces JO pourraient être ceux de la réconciliation entre les deux Corées. La Corée du Nord, absente des précédents JO d'hiver est, cette fois, espérée par les Sud-Coréens et le Comité international olympique. Ryom Tae-Ok et Kim Ju-Sik, les deux seuls athlètes nord-coréens qualifiés, devraient participer aux épreuves de patinage artistique et ils pourraient même défiler avec la délégation sud-coréenne.
Par contre, le 5 décembre 2017, à la suite de la révélation du système de dopage d'État lors des Jeux olympiques de Sotchi 2014, le CIO a suspendu le Comité national olympique russe de ces Jeux et donc la Russie en tant que nation participante. Ses athlètes sont toutefois autorisés à y participer sous le drapeau olympique, sur invitation, en tant qu'«Athlètes olympiques de Russie». Leur participation se fera sous réserve qu'ils n'aient jamais été suspendus pour dopage et qu'ils se soumettent à des tests indépendants.