2008/01/05 Baleine à bosse

27/07/2009

Faune & Flore

Le Japon gracie la baleine à bosse

 

Pour faire plaisir à l'Australie, le Japon a décidé de ne plus chasser les baleines à bosse. Mais les autres cétacés continuent d’être capturés par les flottes nipponnes.

 
En novembre, le Japon avait annoncé à la Commission baleinière internationale (CBI) que ses flottes de pêche allaient « capturer à des fins scientifiques » un millier de cétacés durant la saison d'été austral. L'hypocrisie dure depuis 1986, lorsque la CBI a établi un moratoire sur la pêche. Le Japon a alors fait valoir une option, décidée en 1946, d'une possibilité d'organiser des captures dans le cadre d'études scientifiques. En vingt ans, la science des cétacés n'a pas progressé de manière spectaculaire, mais les restaurants et les poissonneries du Japon ont profité de ces études de physiologie animale. Récemment, les Japonais ont annoncé qu'ils chasseraient aussi 50 baleines à bosse, une espèce protégée depuis 40 ans. C'en était trop pour les Australiens qui aiment les baleines et profitent de l'activité touristique centrée sur les cétacés. Après avoir protesté, menacé le Japon de représailles économiques, le gouvernement australien a envoyé un navire sur les zones de pêche pour surveiller les bateaux japonais. Une trentaine de pays se sont joints aux Australiens et ont présenté une protestation diplomatique commune au gouvernement japonais. Visiblement, le Japon pense que 50 baleines à bosse ne valent pas un conflit avec le reste de la planète. Mais les autres cétacés ne sont pas sauvés pour autant et un millier d'individus seront bel et bien capturés au cours des prochains mois.

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