2005/06/25 Nouveau Parlement
27/07/2009
Liban Politique
Les nouveaux parlementaires s’installent
Les Libanais ont réussi à élire les 128 députés du Parlement dans les délais réglementaires. Les élus n’ont pas une minute à perdre. Des dossiers urgents les attendent. À suivre.
Les législatives de 2005 se sont déroulées pour la première fois depuis trente ans, sans la présence de soldats syriens sur le territoire libanais. L’équilibre politique traditionnel du Parlement s’en est trouvé modifié.
Parlement-blocs
Par conviction politique, ou par alliance stratégique intéressée, les 128 députés se sont retrouvés sous la couverture de l’un des trois grands courants politiques (blocs parlementaires) qui ont émergé dans la nouvelle Chambre :
L’opposition du Bristol qui a regroupé Hariri, Joumblatt, Forces libanaises, Kornet Chehwane, Bloc tripolitain, Renouveau démocratique, gauche démocratique indépendante a raflé 72 sièges.
Aïn el Tiné, qui comprend Amal, Hezbollah, parti national syrien, Baas, Kataëb, indépendants pro-syriens, s’est assuré de 35 sièges.
Le CPL-Courant Patriotique Libanais (alias Aoun), bloc Elie Skaff, bloc Michel Murr et ses alliés, ont obtenu 21 sièges.
S’ils restent unis les représentants d’un même bloc ont de fortes chances d’assurer une majorité lors d’un vote et de renforcer leur courant politique. Or, les projets de réformes à voter sont nombreux. De la cohésion des députés ou de leurs possibles désistements, de la formation d’alliances entre blocs ou pas, dépendra le sort des questions fondamentales qui se présentent au Parlement.
Des échéances pressantes