2011/01 À Pinnawella, un orphelinat pour éléphants

26/01/2011

Faune & Flore

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Le Sri Lanka est connu sous le nom de « l’île aux 1000 éléphants ». Quoi de plus naturel alors que ce pays prenne soin de ces énormes pachydermes ?

En 1975, le gouvernement sri-lankais décide de créer un orphelinat spécialement consacré aux éléphants à Pinnawella, sur les rives du fleuve Maha Oya. Aujourd’hui, l’endroit compte près de 60 pensionnaires. Il est l’un des sites touristiques les plus visités du pays.

Ici, on accueille les éléphanteaux abandonnés, dont les parents ont été probablement tués par des braconniers qui les traquent à la recherche de leurs précieuses défenses en ivoire. Ou encore des éléphants malades ou blessés, victimes de pièges ou de mines qui florissaient pendant la guerre qu’a connue ce pays.

L’orphelinat est une étape émouvante pour les amoureux de la nature et des animaux. Petits et grands apprécient cet endroit unique où l’on se trouve très proche des éléphants.

 

Une journée bien remplie

L’activité quotidienne des pensionnaires de l’orphelinat commence par l’heure du biberon pour les plus petits. Sous des toits de bambou, les bébés éléphants, de moins de trois ans, semblent attendre ce moment avec joie. C’est en effet une attraction très sympathique et une occasion pour les touristes d’être en contact avec les éléphanteaux et de jouer avec eux. Les bébés éléphants doivent boire sept litres de lait, cinq fois par jour. Les jeunes adultes, eux, se promènent librement dans les champs voisins où ils se nourrissent principalement de feuilles, de fruits et de noix de coco. Chaque éléphant consomme 75 kg de matière verte.

Après le biberon et les travaux, tout le troupeau prend la direction de la rivière voisine pour une bonne baignade. Les touristes affluent en masse pour voir les éléphants conduits à la rivière pour leur bain quotidien.

Le but de l’orphelinat est d’aider les jeunes animaux à leur réinsertion dans des troupeaux. En outre, les adultes apprennent également à travailler, notamment dans les plantations de la région, dans le défrichage et même parfois pour les célébrations religieuses.

 

Antoine AJOURY

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