Les ondes interféreraient avec le compas magnétique interne qui permet à l'animal de détecter l'orientation du champ magnétique terrestre. La survie d'espèces migratrices pourrait donc être compromise. D'après les mesures, les niveaux d'exposition sont pourtant très faibles, bien en dessous de ce qui est recommandé par l'OMS pour les antennes et les téléphones mobiles.
Les biologistes ne comprennent pas comment des phénomènes aussi faibles peuvent agir sur le vivant. Ce mystère attire les experts militaires américains, à l'origine de l'étude. Ils envisagent des phénomènes quantiques inconnus, dont ils pourraient tirer des capteurs bio-inspirés ultrasensibles.