Cynthia Stephan | 27/10/2014

Monde Société & Média

Leah Kalanguka, la nouvelle Miss entourée de la première dauphine Brenda Iriama (à gauche) et la 2e dauphine Yasmin Taban (à droite) à Kampala, le 26 octobre 2014. Photo AFP/Isaac Kasamani.

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Oubliez les démarches glamour en talons hauts et les poses sexy en maillot de bain : pour devenir Miss Ouganda 2014, il faut aussi savoir traire les vaches et garder les moutons.

Leah Kalanguka, 23 ans, s'est imposée devant 19 autres finalistes. Le jury l'a vue travailler dans un élevage de poulets et une champignonnière. Car ce concours de beauté est désormais voué à promouvoir l'agriculture.
Une gageure pour ces candidates venues pour la plupart de la capitale Kampala et peu familières des campagnes ougandaises.
« Le secteur agricole présente de nombreuses opportunités d'emploi, donc je suis très reconnaissante de voir que le concours a évolué dans cette direction. Je souhaite vraiment une promotion de l'agriculture dans notre pays », a déclaré la jeune femme, rayonnante après son élection, portant tiare argentée, robe dorée et l'écharpe de Miss Ouganda.
« Je suis trop heureuse, je ne m'y attendais vraiment pas », a ajouté cette étudiante en science et en informatique à Kampala, qui a gagné une voiture avec son prix.
Le concours de beauté était dédié cette année à « promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes dans le milieu agricole », en partenariat avec l'armée, qui possède de vastes intérêts commerciaux dans ce secteur. « Ces filles ont fait des expériences qui ont bouleversé leur vie, elles ont trouvé en elles-mêmes les compétences de métiers nouveaux, ce qui est très différent des précédentes éditions du concours », a expliqué l'organisateur. « Nous nous sommes concentrés sur la création d'emplois plus que sur la célébration de la beauté ». L'économie ougandaise dépend principalement de l'agriculture.

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