La paraskevidékatriaphobie ou phobie du vendredi 13

Cynthia Stephan | 13/02/2015

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Superstitions

On raconte que la peur du 13 trouve son origine dans l'Antiquité. Autrefois, tout était en base 12 ; le système duodécimal était en vigueur. Il y avait 12 tribus d'Israël, 12 lunes dans l'année, 12 heures de jour, 12 heures de nuit, 12 travaux d'Hercule, 12 signes du zodiaques... et le 13 pouvait donc porter malheur puisqu'il suivait ce 12 parfait. Cette superstition a donc des origines multiples : mythologies grecque ou égyptienne mais aussi religieuses : symbole de la trahison du Christ (lors de la Cène, le Christ avait réuni ses 12 apôtres - Judas était le 13e).

Mais pourquoi le vendredi 13 ?

Le vendredi 13 cumule les croyances liées au Vendredi, jour charnière dans beaucoup de religions, et au chiffre 13, nombre à connotation négative. La superstition fait de cette date un jour de malheur ou au contraire un jour de chance. Car le vendredi 13 est ambivalent : il concentre un aspect bénéfique (jour de destin) et un aspect maléfique (pouvoir de nuire) qui le situe dans le registre des croyances magiques.

Le malaise suscité par le nombre 13 touche un grand nombre de pays : absence de N° 13 dans les rues, suppression du 13 pour certaines loteries, pas de 13e rang dans de nombreux avions.

Le vendredi 13 est « LE » jour maléfique pour certains. Pour d'autres, c'est un jour de chance. Croisons les doigts pour qu'il vous porte chance. Mais, croiser les doigts, n'est-ce pas une superstition ?

Statistiques

Dans une année, il y a un, deux ou trois vendredi 13. Le plus souvent il y en a deux. Pour qu'il y en ait trois, il faut que le premier jour de l'année (1er janvier) tombe un jeudi, pour une année non bissextile ou si le premier jour de l'année est un dimanche, pour une année bissextile. La dernière année à en avoir eu 3 était l'année 1998.

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